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Tuyêt-Nga NGUYÊN

1954, fin de la guerre d’Indochine et division du Viêt-Nam en deux : le Nord communiste et le Sud nationaliste, où la famille de Tuyêt-Nga Nguyên a choisi de s’établir et que le Nord veut libérer de l’oppression. En 1975, il l’emporte, et plonge le Sud dans la dictature. Les vaincus fuient en se jetant à la mer. Étudiante en Belgique, Tuyêt-Nga a un diplôme mais plus de pays. Elle devient Belge et part aux États-Unis où elle se porte volontaire pour accueillir les premiers boat people. Elle a vécu plusieurs années en Afrique. Écrivaine, elle consacre quatre de ses cinq romans à son pays d’origine. Elle y déconstruit, sans peine, le mythe de la guerre de libération entretenu par Hanoï pendant vingt ans : on ne libère pas en emprisonnant et en tuant. Elle parle d’une dictature qui continue. Il n’y a pas d’exil heureux, écrit-elle aussi. Le premier (Le journaliste français) reçut le Prix des Lycéens, les deux suivants (Soleil Fané, Les Guetteurs de vent) furent finalistes du Prix du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le quatrième (Soie et Métal), du Prix des Cinq Continents. En 2021 est sorti Belgiques, un recueil de nouvelles. Son prochain roman paraîtra en 2023.

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