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De l’autre côté du miroir - version augmentée

De l’autre côté du miroir - version augmentée

Série d’images en noir et blanc créées par une IA. La machine a su retranscrire de manière visuelle l’univers que j’ai pu mettre en œuvre ces dernières années dans ma pratique artistique.

C’est en effet à l’aide du langage (qui par ailleurs est également au cœur de ma pratique) que ces images se sont générées.

Elles s’inscriront dans la poursuite des séries envisagées en photographie analogique. Le travail du langage m’importe beaucoup, c’est pourquoi cette nouvelle technologie me permet d’explorer de nouveaux territoires créatifs et stimulants.

À la manière d’une pellicule que l’on va développer et qui implique son lot de surprises, l’IA s’inscrit dans un processus jouant sur l’aléatoire et l’inattendu.

À propos du projet photographique: “De l’autre côté du miroir” est initialement une série de 10 photographies argentiques qui laissent entrevoir grâce à la double exposition de la pellicule sensible des empreintes corporelles. Un univers fantomatique et mélancolique s’offre aux spectateurs et aux spectatrices, le corps se révèle ou s’efface, le temps s’arrête, le paysage se transforme en territoire intime. À travers cette série, l’invisible devient visible, l’inconnu-e perceptible. “De l’autre côté du miroir” représente pour elle le monde à l’envers, le rêve, le dédoublement, la transformation du corps. L’aspect psychanalytique parcourt régulièrement ses projets photographiques.

Ici, j’ai voulu aller encore plus loin dans l’aspect psychanalytique. En effet, la forêt est omniprésente dans cette nouvelle série d’images.

La forêt intrigue, inquiète parce qu’elle est peuplée de mystère.

Elle réveille l’imaginaire, les peurs et les rêves.

La nature inspire.

Les troubles psychiatriques sont exacerbés. L’inquiétude s’amplifie, elle remplit progressivement l’espace.

La civilisation n’existe plus.

Hors du temps, le corps prend racine dans la terre, dans la matière.

Est-il prisonnier?

J’associe, dans ce projet, la forêt à un lieu empreint de solitude, à un lieu d’introspection. J’explore ce lieu et le mets en relation avec le corps et l’intimité. Ainsi, je souhaite mettre en avant l’idée de vulnérabilité et questionner notre relation avec la nature.

Le but étant de créer des images qui évoquent une connexion profonde entre la nature et le corps humain, en utilisant la forêt comme métaphore de la structure et de la croissance du corps.




























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Belgique
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