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Mise en application de la loi phallique

Mise en application de la loi phallique

Préambule


L’homme et la femme sont les deux genres principaux (surtout l’homme) d’une espèce vivante qui s’appelle « L’Homme ».




La femme croit que l’amour est un jeu. Mais elle n’est qu’un gibier pour l’homme (qui est un loup pour l’homme en tant que femme). Si on éduque la femme dans la crainte du loup, c’est pour lui (elle) éviter la tentation de résister, plus tard.




L’homme piège la femme en lui prenant son cœur. À cette fin, il prend soin d’utiliser le mot « amour » (faiblesse) en lieu et place de « possession » (puissance), jusqu’à ce que la proie soit attrapée et encagée. Possédée.




L’homme se doit de marquer la ou les femmes qu’il possède. Lui donner son nom de famille, l’obliger à porter des robes si elle préfère les pantalons (et vice-versa), lui retirer l’autonomie financière en la maintenant au foyer et en lui « faisant des gosses ».




Les rôles sont clairement définis. L’homme pense et agit, la femme obéit et subit. C’est valable en public, dans la vie au foyer, et encore plus au lit. La femme marquée se doit d’être passive et comblée. Une femme qui prend des initiatives se comporte au mieux comme une frustrée, au pire comme une salope. Cela met l’homme en difficulté, devant ses amis et relations, devant ses enfants, face à ses performances sexuelles.



Le plaisir sexuel de la femme doit être discret et émaner de la pénétration, même rare, même rapide, par l’organe viril de son unique homme. Tout manquement à ce principe révèle une nature vicieuse et potentiellement volage.




Une fois marquée, la femme ne doit plus prendre l’initiative de se maquiller, porter des bijoux voyants et des vêtements provoquants. Elle y aura droit seulement quand son homme l’exigera, s’il estime nécessaire de la montrer ainsi aux autres mâles, pour prouver sa position sociale.




Lorsque la femme marquée, du fait de sa dégradation physique, ne sera plus en capacité de faire honneur à l’homme, elle s’effacera afin de ne pas lui nuire. Elle ne protestera pas en public si l’homme prend une maîtresse à même de remplir les missions que la femme marquée ne peut plus assurer dignement.




Bien que déclassée, la femme marquée sera tenue de continuer à assurer la gestion du quotidien pour laquelle elle a acquis une grande expérience (ménage, courses, gosses). La maîtresse pourra ainsi se consacrer entièrement à la satisfaction des besoins sociaux et d’estime de soi de l’homme, jusqu’à ce qu’elle accepte à son tour qu’il lui fasse un gosse.




Remplacée, la femme gardera tout de même la marque de l’homme qui l’a répudiée, que ce soit de son propre fait (refus d’admettre la vérité) ou de celui du mâle qui la possède encore financièrement (versement de la pension) et/ou socialement (garde des gosses, refus du divorce).


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France
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