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Rose-Marie FRANÇOIS

Poète, philologue polyglotte, romancière, dramaturge, rhapsode, Rose-Marie François a grandi à Douvrain-Baudour, en Hainaut Occidental. L’interdiction de parler le picard, dit alors « patois », au profit du seul français, induit dès l’enfance une passion pour les langues étrangères. Germaniste attachée à l’université de Liège, elle y a dirigé des séminaires de traduction littéraire, aussi au Centre Européen de Traduction Littéraire (Bruxelles) et à l’université de Lund (Suède), de Lettonie (à Riga), dont elle est dr. honoris causa.

Marquée par la guerre 1940-1945, elle a vécu l’exode, voir La Cendre (Jacques Antoine, 1985), traduit et publié en roumain et en letton, voir aussi L’Aubaine (Luc Pire, 2009, épuisé), Lès Chènes (micRomania, Charleroi 2013, prix triennal LRE de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2016). Elle a beaucoup voyagé, dans sa jeunesse des milliers de kilomètres en auto-stop ou seule au volant de sa DAF. Voir : Course lente avant l’aurore, récits de voyages, maelstrÖm, Bruxelles 2015 et, chez le même éditeur, Au soleil la nuit, roman qui se passe au Cap Nord et à Liège en 1969, 2021.

Élève de Berthe Dubail, elle a, pendant des années, mené de front peinture et écriture (expo en 1968, avec le regretté Christian Otte).

Passionnée de théâtre : Prix triennal d’écriture théâtrale LRE 2021 pour Filipè & Jehan, ou encore mise en espace de Fouettés nus au galop des ânes par Jacques Neefs au théâtre des Martyrs avec Jo Deseure dans le rôle principal. Rose-Marie François compose des seule-en-scène, qu’on lui a vu jouer en Belgique, en France, aux Pays-Bas, à Aachen, à Vienne, à Riga, à Budapest, à Reykjavik, à Bejaïa, à Haïfa, à Dakar, à Montréal, à Trois-Rivières... Puis chaque fois : Retour à Liège !

Venue par la côte

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L’étranger familier

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Ses contributions

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